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Marco Rigoni - Drah’ di net um

June 26 → Sept. 30, 2021
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À propos

Pour son ouverture, le Café des Glaces propose deux expositions personnelles : G.G.G de l’artiste suisse Fabian Boschung et Drah' di net um de l’artiste italien Marco Rigoni.

Au deuxième étage, Marco Rigoni présente un nouvel ensemble de pièces créées spécialement pour cette première collaboration.

Telecharger dossier Fr/En
Artiste
Marco Rigoni
Curateur
Café des Glaces
Dates
June 26 → Sept. 30, 2021
Lieu
1er étage
Café des Glaces
F-89700 TONNERRE

Marco Rigoni

Né en Italie en 1993, Marco Rigoni vit et travaille entre Lausanne et Trévise.
Il a fait ses études à Venise où il a obtenu une licence à l'IUAV (Istituto Universitario Architettura Venezia). Il a ensuite obtenu un Master d'art visuel à l'ECAL de Lausanne.
Ses travaux sont axés sur le réaménagement de meubles et d'objets en vue de créer des installations « en suspens », sans référence temporelle définie. Ses recherches portent sur l'identification du comportement solitaire chez l'homme à travers l'étude de l'histoire du design, de l'architecture et de la mode. À travers ces différentes références, le fétichisme de l'objet est comme amplifié, avec une obsession certaine pour la production d'un monde très personnel.
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Texte d'exposition

Je marcherais des nuits entières sans savoir où aller.
C’est normal quand vous vous trouvez dans un lieu inconnu.
Vous ressentez uniquement le besoin d’errer dans un état d’extase
en perdant toute notion du temps et de l’espace.
Après avoir traversé un énième labyrinthe d’arcades
rouillé, bien que rempli d’une vie qui n’existe plus,
Je me suis retrouvé dans une allée noire.
A cet instant précis, il y eut une pause.
Une mélodie, une chanson de célébration vint
d’une petite maison à deux étages.
Chant inconnu, langage indéchiffrable,
mots qui, isolés, ensorcèlent sans se révéler.
J’attendis là, en écoutant,
en imaginant ces salles, en devinant ces figures,
ces expressions. La lune était haute et pleine
Comme leurs visages et leurs verres.
Le vent soufflait, je ne comprenais pas.
J’écoutais et un courant s’écoula à travers moi.
Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de communiquer directement
Avec les gens.
Pour donner un sentiment de l’inconnu
Est-ce suffisant de laisser les autres vivre ?
Les feuilles d’automne tombent sur mon corps.
Mais c’était déjà le mois de février.
Des pétales rosâtres tombent de mes yeux.
Pourtant, dans le visage impassible du ciel, les humains
ne lisent que leur joie ou leur misère.
La nature cyclique du temps me condamne à vivre d’interminables déjà vus.
Je construis et détruis, détruis et crée,
une chose constructive quand je détruis.
Comment quelqu’un qui vit dans un tel lieu peut-il être malheureux ne serait-ce qu’un instant ?
Peut-être que quelqu’un qui se laisse emporter par ces eaux ressent-il mainte- nant une repentance amère,
puissent les ombres me dire s’il en sera de nouveau ainsi.

Regardez les champs qui brûlent et déjà
vous verrez, plus loin, le nuage noir qui apporte
l’autre visage que personne ne veut voir.
Une quête perverse de l’harmonie et une paix inatteignable. Six mois.
La terre noire du champ fraichement brûle continue de dégager l’arôme des récoltes pourries.
Un cycle se clôt et déjà un autre s’ouvre.
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